Festival d’Avignon : pourquoi Instagram ne suffit plus aux commerçants extra-muros pour capter les touristes, notamment chinois
2025-06-17

Chaque été, Avignon devient le cœur battant du théâtre mondial grâce à son célèbre Festival d’Avignon. Cette affluence touristique représente une opportunité en or pour les commerçants locaux. Pourtant, dans un monde de plus en plus numérique, ne pas avoir de présence en ligne, notamment un site web, peut signifier passer à côté d’une clientèle internationale précieuse — et pas seulement à cause de la distance ou de la concurrence.
Une affluence touristique exceptionnelle à ne pas manquer
Le Festival d’Avignon, avec ses volets "In" (institutionnel) et "Off" (libre), attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs. En 2024, malgré une édition plus courte pour cause de Jeux Olympiques, le "Off" a accueilli plus de 1 600 spectacles dans 141 lieux, avec près de 1,6 million de billets vendus.
Les retombées économiques sont conséquentes : les hôtels affichent complet, les restaurants tournent à plein régime, et les rues d’Avignon fourmillent de curieux et d’amateurs d’art. Mais tous les commerces ne profitent pas de la même visibilité, en particulier ceux situés en dehors du centre historique ou dans des zones moins touristiques.
La présence en ligne : un levier de visibilité indispensable
Aujourd’hui, les visiteurs — qu’ils viennent de Paris, de Tokyo ou de New York — préparent leur séjour à l’avance, souvent depuis leur téléphone, en consultant Google Maps, TripAdvisor ou en effectuant des recherches sur des blogs ou des sites spécialisés.
Ne pas avoir de site internet professionnel signifie :
- Ne pas apparaître dans les résultats de recherche
- Ne pas pouvoir présenter ses horaires, ses services ou ses produits
- Ne pas être trouvé en dehors des horaires d’ouverture
- Ne pas être compris par les touristes étrangers
Même un simple site vitrine avec quelques photos, une carte, un menu ou des tarifs peut faire toute la différence.
📈 Selon une étude de Google France, 60 % des consommateurs recherchent en ligne avant de se rendre en boutique physique, même dans leur propre ville.
Les limites des réseaux sociaux… et la réalité de la censure numérique
Il est tentant de penser qu’un bon compte Instagram suffit à attirer les touristes. Mais ce n’est pas le cas, même pour les Français venant d’autres régions. La majorité des recherches se fait via Google ou un autre moteur de recherche, et ces outils n’indexent pas les profils ou les publications Instagram. Résultat : tes superbes posts qui t’ons pris beaucoup de temps a réaliser ne seront jamais visible lors des recherches. Et tu rates encore plus une autre clientèle, souvent négligée, mais pourtant très présente en période estivale : les touristes venus d’Asie.
Des plateformes inaccessibles
En Chine, Facebook, Instagram, WhatsApp, Google, YouTube, et même Threads sont bloqués par le "Grand pare-feu". Résultat : les publications que vous partagez sur vos réseaux sociaux ne sont ni vues, ni référencées, ni accessibles aux touristes chinois.
Les voyageurs chinois utilisent WeChat, Weibo, Baidu ou Xiaohongshu (Little Red Book). Ces plateformes sont massivement utilisées, mais peu de commerçants français y sont présents, faute de traduction ou de connaissance du fonctionnement local.
En Corée du Sud et au Japon, les plateformes occidentales sont accessibles, mais les habitudes de recherche privilégient les moteurs locaux comme Naver (Corée) ou Yahoo! Japan, et les internautes font très souvent leurs recherches en langue native ou en anglais.
Comment apparaître dans leurs résultats de recherche ?
👉 La solution la plus simple et universelle : avoir un site web bien référencé, avec au moins une version traduite en anglais.
Les sites web ne sont pas bloqués en Chine
Contrairement aux réseaux sociaux occidentaux, les sites web étrangers ne sont pas systématiquement bloqués. Un site bien construit, rapide, compatible mobile et optimisé pour le référencement naturel (SEO) peut apparaître dans Baidu, le moteur de recherche numéro 1 en Chine.
De plus, certains portails touristiques chinois utilisent des scrapers, des robots automatiques qui récupèrent les données publiques des sites (comme les horaires, les menus, les coordonnées) pour alimenter leurs propres annuaires. Si vous avez un site clair et structuré, vos informations peuvent donc être diffusées indirectement, sans que vous ayez à faire de publicité active sur ces plateformes.
Un site web : votre vitrine 24h/24, traduisible et indépendante
Avoir un site internet, c’est :
- Présenter ses produits et services en détail
- Être visible dans Google Maps, Baidu ou Naver
- Rassurer les clients avec des photos et avis
- Être traduisible automatiquement via Google Translate ou Baidu Translate
- Vendre ou réserver en ligne, même après la fermeture
Et contrairement aux réseaux sociaux, vous êtes propriétaire de votre site, il ne dépend pas d’un algorithme, ni d’une plateforme.
Des cas concrets à Avignon
Certains petits commerces de quartier (comme des boutiques d’artisanat local à Montfavet ou dans le quartier de la Balance) ont vu leur fréquentation doubler en été grâce à leur site internet, notamment quand celui-ci était référencé dans des blogs de voyage, des guides numériques, ou visible sur Google Maps.
D’autres commerces situés à seulement 10 minutes du centre historique restent invisibles, faute d’adresse en ligne. Une réalité frustrante quand on sait que des centaines de touristes passent à proximité sans jamais savoir que ces lieux existent.
Conclusion : une stratégie locale à penser dès maintenant
Créer un site web est un investissement. Mais les retombées peuvent durer des années. Pour un commerce local à Avignon, en particulier en période de festival, avoir un site internet est un investissement stratégique pour capter une clientèle internationale, et se rendre visible auprès de publics qui ne verront jamais vos posts Instagram.
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À très vite,
— Juliette O